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J'abandonne les mots à mes idées.

11 janvier 2012

Textes en vrac.

Un de mes grands trucs c'est d'écrire trois lignes et d'arrêter.. Dès que j'aurais deux trois "micro-texte" je les mettrais ensemble \o

 

Une nuit d'Eté ;

L'astre lunaire se reflétait fièrement dans l'étendue marine. L'eau susurrait de doux mots aux passants, parée de ses plus beaux atours argentés. Seule la promenade était animée, la plage de sable fin n'attirant que peu de monde à cette heure tardive. Une silhouette se détachait pourtant de l'obscurité environnante, adossée au seul réverbère présent.
Une légère brise agitait sa chevelure noire d'ébène et caressait sa peau halée. Son regard mordoré détaillait ces personnes qui passaient, essayant vainement de percer le masque impénétrable et sans émotions qu'étaient leurs visages. Un éclat colérique brilla quelques secondes au fond de ses yeux avant de s'éteindre, éclat accompagné par un rictus qui resta accroché à ses fines lèvres rosâtres.

 

Orage ;

Le tonnerre grondait. Ses yeux pétillaient d'un éclat violent et sauvage alors que ses mèches sombres retombaient lamentablement sur ses épaules. Un nouvel éclair déchira le ciel de suie quand il barrait son visage, créant comme un vestige de cicatrices et de blessures. Un petit ricanement s'échappa de ses lèvres fines et blanches.
Dans sa main, on pouvait apercevoir une lame de rasoir argentée, brillant d'une faible lueur dans l'obscurité. Il n'a suffit que de deux temps, deux mouvements. Des gestes simples et fluides. A présent, son cœur battait au rythme chaotique de l'orage.
L'eau chaude caressait son corps d'albâtre.. Son fluide corporel rougeâtre dégoulinait le long de sa peau, tachait la baignoire couleur ivoire et gouttait dans l'eau. Elle se teinta de rose, puis de rouge. Ses yeux se fermèrent, son esprit bercé par le doux clapotis rassurant du sang perlant dans le liquide transparent...

 

 

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11 janvier 2012

Tu le criera. Tu le saignera. [1]

Je ne pouvais pas. La porte en imitation d'ébène me faisait face.. Je m'attendais presque à ce qu'un visage se dessine parmi les veines peu réalistes et me regarde d'un air moqueur, les lèvres étirées en un rictus sardonique. Un frisson me parcourut l'échine, brûlant et glacé, un frisson qui me rappela que j'étais dehors, en pleine nuit, les clés à la main, le sac sur l'épaule et les joues noyées de larmes de terreur. J'étouffais. Cet enfoiré me regardait, mal caché derrière le lourd rideau de velours noir qui complétait l'ambiance glauque de la chambre de ma petite sœur. Sur ses traits grossiers et détestable était peint le même sourire que j'avais imaginé sur la porte. Prenant mon courage à deux mains, je me dirigeais vers cette habitation blanche d'un pas mal assuré, tremblante de peur.

 

J'ouvris la porte avec appréhension mais.. Rien. Un silence pour le moins apaisant. Mon beau-père traversa le hall d'entrée crème sans m'accorder un seul regard, l'air absorbé par ses sms. J'en avais presque oublié de respirer... J'abandonnais le bout de tissu qui contenait mes affaires scolaires sur le parquet tellement bien ciré qu'il en brillait presque pour me diriger vers le porte manteau design qui tenait compagnie à une étagère blanchâtre où je devais déposer toutes mes affaires personnelles permettant un quelconque contact avec l'extérieur où l'on pourrait m'aider à sortir de... Là. Un soupire m'échappa mais comme d'habitude, je me pliais à cette nouvelle règle qui régissait ma vie depuis quatre mois.

«- Mais putain bouge ton cul de là et va bosser Key ! »

L'ordre avait traversé la quiétude de la petite pièce où je me tenais pour me heurter de plein fouet. Je ne fis aucun commentaire et montait directement dans ma chambre, ayant pour compagnie que mon sac de cours. Je le vidais sur le lit et récupérais toute la paperasse qui recouvrait désormais la parure noire sur laquelle était marqué ''R E B E L'' en écarlate. Un bruit de pas dans le couloir me fis sursauter en pleine recherche. Je me jetais sur la porte et réussit à la bloquer assez longtemps pour qu'il abandonne sa tentative. Un râle de mécontentement traversa la cloison qui me préservait de cet homme pendant la journée. Seulement, il n'avait pas forcé donc j'avais du me tromper. La paranoïa, c'est définitivement horrible... Craindre pour sa vie – sa pureté actuellement - honnêtement je ne conseille à personne ! Je retournais finalement à mes papiers et finis par dénicher celui que je convoitais :

 

« Je ne sais pas qui tu es. Je ne sais rien de toi. Ca m'énerve tu sais ?

J'aurais aimé mettre ''Dégage mec, pas besoin de toi'' mais toi comme moi savons que je joue à un jeu dangereux. J'aimerais que tu m'écrives comment tu as su pour ces marques qui zèbrent mes bras.

Enfin, puisque tu voulais en apprendre plus sur moi.. On va tout reprendre à zéro, d'accord ? Bon. Je m'appelle Keiline mais tout le monde abrège Key. J'ai eu seize ans il y a cinq mois de cela.. J'ai une famille comme tout le monde et je fais partis des adolescent qui font passer leurs appels à l'aide par l'auto destruction. N'est-ce pas pathétique ?

 

Comme demandé dans ta ''lettre'' précédente, je laisserais celle-ci à l'Endroit.

J'espère tout de même une réponse de ta part,

 

Keiline. »

 

Je n'étais pas satisfaite, mais ce brouillon serait bien suffisant. J'enfilais un second pull et allait soudoyé l'aide de ma sœur contre quelques pièces histoire de déposer le bout de Canson où il était attendu.

 

 

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Première partie d'une histoire qui n'ira surement nul part mais bon. :3

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